CONSEILS AUX JEUNES ASPIRANTS PILOTES (PART 1)

En ce début de printemps 2014, il me semble nécèssaire, 

de proposer une aide à la prise de décision à tous ceux qui souhaitent débuter une formation de pilote privé , pilote pro , pilote de ligne.

Alors pour toi qui lit ces lignes,en préambule, il y a une chose que l'on sait tout les deux : C'est que tu es un passionné d'avion et d'aéronautique tout comme moi!

Ensuite tu te demandes si tu dois t'endetter pour ta formation aéronautique...Là, il m'est trés difficile de te répondre catégoriquement par "OUI" ou "NON". Avant de dévelloper, je vais vous en dire d'avantage sur moi.

Passionné d'avions depuis l'âge de penser, j'ai toujours su en mon for intérieur que tout autre métier que "pilote" ne serait qu'un compromis avec moi-même. Alors que je ne n'avais pas 10 ans , tout mon entourage (surtout ma mère !) à essayer de me convaincre de bien travailler à l'école ...pour pouvoir devenir pilote de ligne. Mais voilà, malgré ma bonne volonté et bonnes résolutions de chaque rentrée scolaire, rien n'y a fait et force fut de constater que ce sont plus mes études qui mon poursuivies plutôt que l'inverse (Coluche). Faut dire qu'à l'éducation nationale, ils ne m'ont pas donné vraiment trés envi d'apprendre, et au primaire comme au secondaire j'avais plus envi de me marrer avec des copains que d'écouter des trucs qu'avaient en plus rien à voir avec les avions (ce qui m'aurait certainement captivé).

Ainsi , un beau jour de juin 1986 , une conseillère d'orientation (de la trés puissante éducation nationale) m'a trés clairement fait comprendre que "pilote de ligne" c'était pas pour les gros nuls comme moi . Il faut bien reconnaître que je n'étais pas Einstein, j'étais "moyen moins" en quelque sorte, ou "peut mieux faire"aussi...sauf en math. ou là j'étais pas bon, euh ...comment dire , vraiment pas bon! et plus j'ai avancé dans ma scolarité (ça rime avec "hilarité" ha ha ha !!!) plus mon niveau en math. n'a pas augmenté, et aujourd'hui d'ailleurs je pense être toujours aussi mauvais, peut être est il trop tard? En tout cas cela ne m'empèche pas de bien dormir . C'est peut être même l'utilité des math. : m'aider à m'endormir! (Ca marche!).

Mon sort était donc scellé en cet été 1986 . J'avais une quinzaine d'année et une "officielle" de la grande éducation nationale me déclarait d'une maniére un peu brute que j'étais plus fait pour bosser comme ... je sais pas quoi d'ailleurs ! ... que comme pilote de ligne -mon rêve de gamin. Une orientation vers une voie "manuelle" m'a donc été proposé ( je tiens à préciser que je n'ai absolument aucun mépris du travaille manuel , bien au contraire.)

A ce stade , cher lecteur, j'ai envi de te dire : " ne te laisse pas faire!" si comme moi tu n'es pas (ou n'a pas été) trés doué à l'école , rappel toi seulement que "les vents ne favorisent que ceux qui savent ou ils vont" (Sénèque) ...même s'ils n'ont pas 130 de QI. Alors si une personne te dis que tu ne pourras jamais être le pilote que tu rêves d'être , dis lui d'aller se faire f... Malheureusement, je crains qu'un grand nombre de conseillers d'orientations n'ont pas respecter les rêves de certains (comme moi).

J'ai quand même pu me "traîner" jusqu'au Bac (qui ne sert à rien d'ailleurs ... sinon ça se saurait depuis le temps , avec plus de 3 millions de chômeurs...).

Oui car la conseillère d'orientation m'avait un peu expliqu que pour devenir pilote de ligne il fallait rentrer dans l'armée de l'air par séléction ou concours , ou bien passer par l'ENAC (Ecole Nationale de l'Aviation Civile) et qu'il fallait au minimum un BAC (scientifique c'était mieux! mais avec un Bac littéraire c'était quand même possible, mais moins bien quand même!) Voilà comment cher lecteur je me suis retrouvé en première et Terminale aprés 2 ans de BEP . En fait je n'ai jamais été maître de mon destin scolaire , l'éducation nationale a tout décidé pour moi. Avec le recul, quelle perte de temps!

Si cette conseillére d'orientation en 1986 (alors que je n'avais que 15 ans !) m'avait simplement dit (en moins de 5 min), que mon niveau scolaire du moment était insuffisant pour pouvoir prétendre à des sélections pilotes type "enac" ou" armée", mais qu'il éxitent des voies paralléles type écoles privées -payantes- et aéroclubs pour pouvoir accéder à des formations de pilotes, cela m'aurait déjà fortement ORIENTé , chère Madame de l'éducation nationale! En outre , elle aurait pu et du me dire que la plus grande majorité des pilotes des compagnies dans le monde ne pourraient juste pas faire voler leurs avions s'il n'éxistait pas des gens dit "autoformés"( comme moi aujourd'hui). Mais voilà, je crois que cette personne ne s'est juste jamais renseigné sur mon métier d'aujourd'hui.

Alors pour conclure cette première partie :

Premier conseil, Ne faites pas  confiance aux conseillers ! (sauf moi biensûr! lol)

C'est le cockpit d'un simoun (Caudron) -Avion qui me fait rêver-